Test Avis Flipper The Machine Bride Of Pinbot

Avis Flipper The Machine Bride Of Pinbot Williams WPC Alpha Numérique de 1991. Il s’agit de de l’exemplaire le plus marquant de la trilogie, suite direct du mythique Pinbot de 1986, faites place à la sex machine…
L’ancien modèle proposait tout une symbolique derrière son robot de l’espace : mythe de Prométhée, la vanité des Hommes avec la mise en place d’un dieu technologique. Ici, c’est la Femme dont il est question… Du péché originel et de la tentation qui sont représentés à chaque endroit.
L’humanité a érigé le tout puissant Pinbot telle une tour de Babel envoyée dans l’espace et dans un excès d’hubris, c’est l’amour synthétique qu’elle veut à présent recréer.
Voilà un flipper qui va me plaire car les femmes… Je les respecte énormément… J’en ai respecté une ce matin… Une ce midi… et je vais en respecter une encore ce soir !
Telle la cène où Jesus lie l’Ancien et le Nouveau testament, le Machine a pour but de marier l’ancienne gamme de flip avec la nouvelle génération de flipper Dot.
La mariée est-elle aussi belle que promise ?

Le flipper se présente dans une robe de soirée bleu nuit constellée d’étoiles… Sur les flancs de la caisse la Machine en talon aiguille observe l’espace de façon extasiée.
Dans un instant tanné de velours, les planètes et la pomme de la tentation sont à portée de main… La pose est parfaite, rêveuse et libre, elle semble curieuse du monde qui l’entoure.
Sur les côtés du fronton la femme robot contemple la pomme rouge au creux de sa main, tel le crane de Yorick dans Hamlet de Shakespeare.
Le translite est splendide et fourmille de détails, je ne me lasse pas de le regarder avec ses points de transparence laissant apparaître le scintillement des lumières sur le corps de la belle ainsi que dans ses yeux.
La jambe tendue vers les cieux, la main sur son cœur… « C’est moi que tu regardes comme ça ? » s’interroge-t-elle ? Un peu mon neveu, avec tes lèvres vermillon, tu vas tâter de mon Multibille !
Il faudra bien tout une équipe de bâtisseur de l’espace pour te réparer la calandre après mon passage !
Avant de la manger toute crue pour le dessert… Passons au plat de résistance.

Le plateau reprend celui du Pinbot en inversant les personnages, la belle se retrouve au centre de l’attention et le Robot se contente du mini playfield.
C’est tout le corps de la Machine qu’il faudra parcourir, caresser ses courbes au passage de la bille et réveiller ses sens…
Génialissime ! Sous la vitre, une femme robot parfaitement représentée, avec son visage qui évolue en court de partie. 4 Faces rotatives composent la tête qui sont autant de mini plateaux, c’est remarquable.
Deux rampes en plastiques transparent avec déviateur, un jeu de fakir, 2 rampes métalliques, des locks physiques, des cibles fixes et c’est à peu près tout.
Le casque de la demoiselle est composé d’ampoules donnant un effet cascade de lumière, splendide.
Une fusée s’élève entre les batteurs direction l’entrejambe de notre charmante amie… Vous l’aurez compris, avec un tel design nous touchons au sublime.

Le Gameplay se compose de 4 missions principales ayant pour but de réactiver la mariée. Pour se faire, il faudra glisser vos boules dans tout les orbites possibles…
Je n’invente rien…  Du génie vous dis-je !
Une bille dans la bouche et elle active ses cordes vocales, deux billes pour activer les yeux et déclencher le Multi X2… Ainsi de suite, jusqu’à la réveiller totalement.
Pas de Ballsave, le challenge est donc présent car chaque échec fera revenir la Machine à son état initial.
9 Trajectoires qui débouchent potentiellement sur 5 mini plateaux, le flip réussit le pari d’être rapide et de conserver un bon flow sur la partie centrale avec des retours de billes éclairs sur les batteurs.
Le skillShot offre 5 bonus possible, il sera d’ailleurs repris dans le World Cup Soccer.
Le style de jeu est unique car malgré le peu de trajectoire, il y a toujours une ouverture sur un chemin caché ou aléatoire.
L’espace est bien optimisé, il s’agit d’un des flippers les plus longs à nettoyer et à équiper.
Le seul reproche concerne la jouabilité très accès sur la rampe gauche, une petite rampe sur la droite pour varier les plaisir aurait pu compléter l’ensemble.
Pour le reste, le style de jeu est simplement unique, il faut bâtir sa partie comme Pygmalion sculpte la femme de ses rêves.

La bande son est impeccable , elle fait fi des limitations techniques de l’époque et comme son ainé, elle utilise la saturation à son avantage.
Le thème principal est bon, on ne s’en lasse pas et des boucles sonores viennent s’ajouter lors de la progression.
Les parties vocales sont superbes avec Stephanie Roger prêtant sa voix sensuelle… Le tout ne manque pas d’humour la Machine s’exclame « Now I Can Speak ! » le Pinbot se lamente « Oh Nooooo ! ». Toujours sympa ainsi que ses nombreux petits rires de femme robot comblée.

Conclusion : eh bien il faut conclure ! Ce flipper n’est qu’amour et tentation… Il y aura toujours comme une lueur de respect dans l’œil de celui qui en parle.

Esthétique :	Belle sous toutes les coutures, une véritable force d’attraction émane de la Machine	17/20
Gameplay :	Le plateau évolue sous vos yeux ébahis durant la «  construction » très agréable au toucher	16/20
Bande son :	Orgasme Spatiale et battements de cœurs, avec du doigté vous finirez par la faire chanter	17/20
Note générale :	Un flipper érotique qui vous colle une belle fessée, un collector à l’aura magnétique qui vous garde sous son charme jusqu’à ce que la mort vous sépare.	16/20